Le Logiciel Libre

Framasoft se définit comme « un site qui gravite autour du logiciel libre et son état d’esprit ».

En direction de nos visiteurs peu ou pas familiers avec la notion même de logiciel libre, nous vous proposons cette fiche pratique de l’APRIL (Association pour la Promotion et la Recherche en Informatique Libre).

Vous pouvez également parcourir cet extrait de l’excellent livre de Florent Latrive "Du bon usage de la piraterie" (en vente dans les meilleures librairies), et plus généralement toute notre Tribune Libre.

Des logiciels libres à disposition de tous qui garantissent quatre libertés fondamentales : utilisation, étude, redistribution, modification.

Qu’est-ce qu’un logiciel ?

Pour comprendre le concept de Logiciel Libre, vous devez d’abord comprendre ce qu’est un logiciel (ou encore programme ou application). Du point de vue de l’utilisateur, un logiciel est une application qui répond à l’un de ses besoins (traitement de textes, programme de dessin, jeu, ...). C’est une suite de petites instructions invisibles pour l’utilisateur, qui forme un tout cohérent.

Ces logiciels ont besoin d’un système d’exploitation pour fonctionner. Le système d’exploitation permet d’accéder aux ressources de la machine (lecteur de disquettes, écran, clavier, ...). C’est aussi le système d’exploitation qui se charge d’exécuter les instructions du programme constituant le logiciel.

Les instructions d’un logiciel sont écrites dans un langage que l’ordinateur peut comprendre, le langage machine (ou langage binaire). Mais celui-ci est très difficile (voir impossible) à lire et à comprendre pour un humain.

Pour créer un logiciel, la manière la plus courante est donc de l’écrire dans un langage informatique compréhensible par des humains, et ensuite de le traduire vers le langage binaire. Cette traduction est effectuée par un logiciel appelé compilateur.

Le logiciel dans sa forme compréhensible est appelé source du logiciel, ou source du programme (parfois aussi "code source" par abus de langage), et dans sa version en langage machine, il est appelé "binaire" (ou exécutable).

Qu’est-ce qu’un logiciel libre ?

Un logiciel libre est un logiciel garantissant un certain nombre de libertés à ses utilisateurs.

Nous allons procéder par analogie en comparant le code source d’un logiciel à une recette de cuisine.

Imaginons que vous vous trouvez dans un restaurant et que vous mangez un excellent plat. Peut-être aurez-vous l’envie de pouvoir le cuisiner chez vous pour vos amis ?

C’est impossible si vous n’avez pas la recette du plat. Vous pouvez toujours le manger dans le restaurant, mais même si vous connaissez le goût, vous ne savez comment le reproduire. La liberté d’échanger des recettes de cuisine est essentielle pour les cuisiniers comme pour les simples gourmets.

En informatique, il en va de même pour un logiciel. Le code source est la recette, le binaire est le plat déjà cuisiné. La plupart des logiciels dits logiciels propriétaires sont distribués sans leur code source et il est interdit d’essayer de comprendre leur fonctionnement, de les partager avec vos amis ou d’essayer de les modifier pour les adapter à vos besoins.

Au contraire, un logiciel libre vous garantit quatre niveaux de libertés :

  • utilisation : la liberté d’utiliser/exécuter le logiciel pour quelque usage que ce soit.
  • étude : la liberté d’étudier le fonctionnement du programme, et de l’adapter à vos besoins.
  • redistribution : la liberté de redistribuer des copies.
  • modification : la liberté d’améliorer le programme, et de rendre publiques vos améliorations de telle sorte que la communauté tout entière en bénéficie.

Ce sont des libertés fondamentales à l’utilisation de l’informatique, à la création et au partage des informations. Les logiciels libres sont avant tout porteurs de liberté de partage et d’accès à la connaissance.

Elles sont bien sûr essentielles aux informaticiens, mais aussi aux utilisateurs, auxquels elles fournissent une maîtrise des outils et des informations, en empêchant toute dépendance permanente vis-à-vis d’un quelconque éditeur de logiciels.

Logiciel libre, freeware, shareware ... ?

Quelle est la différence entre logiciel libre, freeware, shareware, logiciel du domaine public, ... ?

Notons que le terme logiciel libre vient de l’anglais Free Software (où free s’entend dans le sens de free speech (libre expression) et non pas free beer (gratuité). Logiciel libre ne signifie pas "non commercial" ou gratuit.

Un logiciel libre doit être disponible pour un usage commercial, pour le développement commercial et la distribution commerciale. Le développement commercial de logiciel libre n’est plus l’exception ; de tels logiciels libres commerciaux sont très importants.

Le logiciel libre s’oppose au logiciel propriétaire qui n’offre pas les "quatre libertés". "Commercial" et "propriétaire" ne sont donc pas synonymes : si la plupart des logiciels commerciaux sont propriétaires, il en existe aussi des libres ; il existe de même des logiciels non-commerciaux libres et d’autres non-libres.

Un logiciel libre protège la liberté des utilisateurs. À l’opposé, toutes les autres formes de distribution posent des problèmes en matière de liberté pour les utilisateurs. Voici quelques exemples de ces formes de distribution qu’il ne faut pas confondre avec le logiciel libre :

  • un "freeware" (logiciel gratuit ou graticiel), contrairement au " free software ", indique simplement que le logiciel fourni est gratuit, indépendamment de sa licence d’utilisation. Dans certains cas, ce sont des logiciels du domaine public. Le code source du programme n’est pas disponible, ce qui interdit, par exemple de corriger des bugs ou d’effectuer des améliorations ;
  • un "shareware" (partagiciel) est un logiciel dont l’auteur demande aux utilisateurs réguliers de son programme une rétribution volontaire. La rediffusion ou la modification d’un tel programme n’est pas autorisé ;
  • un logiciel du domaine public n’est plus soumis au droit d’auteur. Si le code source est dans le domaine public, c’est un logiciel libre, mais très souvent le code source n’est pas disponible (seul le code binaire est disponible). Dans ce cas, ce n’est pas un logiciel libre.
    Parfois, on utilise le terme "domaine public" d’une façon peu précise pour dire "libre" ou "disponible gratuitement". Toutefois, "domaine public" est un terme légal qui signifie précisément que le logiciel n’est pas "soumis au droit d’auteur".

Un peu d’histoire

Des débuts de l’informatique et aux années 80, les programmeurs de logiciel trouvaient tout à fait naturel le fait de partager les codes sources de leurs programmes. Cette démarche était encouragée par les constructeurs d’ordinateurs, comme IBM par exemple. Le logiciel libre existait déjà dans la pratique si ce n’est dans la forme juridique.

Au début des années 80, différents éléments ont remis en cause cette habitude de partage, et la notion de logiciel propriétaire va apparaître par la création notamment de licences d’utilisation restrictives.

L’un des plus célèbres hackers du MIT, Richard Stallman considérait que cette nouvelle conception de l’informatique était aux antipodes de la manière naturelle de travailler, qui est à rapprocher des pratiques scientifiques de publication, de partage, de revue par les pairs.

Face à cette situation, et pour sauvegarder l’informatique libre, Richard Stallman a initié en 1983 le projet GNU (GNU est un jeu de mots récursif signifiant GNU’s Not Unix). Ce projet visait à concevoir un système d’exploitation complet et entièrement libre. Ce système serait compatible avec UNIX, mais serait différent. Aujourd’hui ce système existe, et s’appelle GNU/Linux. Pour soutenir le développement du projet GNU, la Free Software Foundation (http://www.fsf.org) a été créée en 1985.

Pour valider ce système, une base légale est nécessaire. Cette base légale, créée de toutes pièces, est la licence GNU GPL (pour GNU General Public License). La GNU GPL est la licence des logiciels libres par excellence. Elle détermine des conditions de distribution qui garantissent les libertés de l’utilisateur. On peut estimer à plus de 70 % le nombre de logiciels libres qui sont protégés par la GNU GPL.

Parmi l’ensemble des figures du logiciel libre, Richard Stallman est considéré comme le fondateur du logiciel libre. Il a conceptualisé le mouvement du logiciel libre, écrit quelques-uns des plus célèbres logiciels libres et initié la théorie légale du logiciel libre.

Quel est l’intérêt du logiciel libre ?

Le principal intérêt du logiciel libre ne se situe pas au niveau de ses mérites techniques, mais bien dans l’essence même du logiciel libre : la liberté (liberté d’expression, d’association, d’entreprise, d’user à sa guise de l’information disponible et de la partager, au bénéfice de chacun, donc de tous).

Le mouvement du logiciel libre, se référant à l’utilité sociale, s’oppose à l’appropriation individuelle de la production intellectuelle dans le logiciel. Le logiciel libre permet une réelle appropriation citoyenne de l’informatique.

Au-delà de la liberté, l’intérêt du logiciel libre est multiple : liberté de faire des copies du logiciel pour son propre usage ou pour ses amis ; apprentissage approfondi (pour beaucoup de professionnels, "la meilleure documentation qui puisse exister, ce sont les sources elles-mêmes") ; correction plus rapide des erreurs ; pérennité par la maîtrise du code source et de son évolution ; souplesse par l’adaptation du logiciel à des besoins particuliers ; défense du pluralisme linguistique par la traduction du logiciel indépendamment de l’existence d’un marché ; nouvel état d’esprit dans lequel l’utilisateur veut ou du moins peut apprendre ; indépendance par rapport à un éditeur ; adéquation de l’évolution du logiciel avec les besoins de l’utilisateur ; absence de logique marchande conditionnant les sorties des différentes versions, ...

L’utilisateur ne bénéficie pas directement de l’accès aux sources. La plupart des automobilistes ne connaissent pas le fonctionnement d’un moteur : c’est la même chose en informatique. Maintenant, imaginons un monde où 10% de la population fait de la mécanique pendant ses moments perdus, et passe son temps à améliorer son véhicule. Si vous achetez une voiture d’occasion, vous êtes sûr que le moteur a été amélioré par son propriétaire précédent. On gagne en fiabilité, en performance et en qualité.

En informatique, la même chose existe mais là, vous avez une voiture neuve qui profite de toutes les technologies développées dans des petits garages indépendants par des artisans habiles, et dont les meilleures sont rassemblées dans votre véhicule. Vous êtes sûr de la qualité tout comme de la sécurité. Dans le cas d’un vice de conception, vous êtes quasiment certain que quelqu’un aura détecté l’erreur avant vous et l’aura corrigée.

Commentaires

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Comment libérer un logiciel , le 21 octobre 2009 (0 rép.)

Lisez cet article qui dit comment faire pour se conformer à la GPL.

M. Billard

-----> http://www.framasoft.net/article237...

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Le Logiciel Libre , le 7 octobre 2008 par maxouleboss (0 rép.)

Merci, super cool ! Sa explique bien : maintenant je comprend mieux à quoi ça sert !  :) Mais quels sont les livres, les sites, les sources d’informations où l’on peut apprendre à en créer un ? Merci de me répondre vite (préssé par la soif d’apprendre et de créer)  ;)

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contribution orthographe , le 22 novembre 2007 par Samuel Deregnaucourt (0 rép.)

" un "shareware" (partagiciel) est un logiciel dont l’auteur demande aux utilisateurs réguliers de son programme une rétribution volontaire. La rediffusion ou la modification d’un tel programme n’est pas autorisé "

Juste une petite rectification à effectuer sur ce dernier mot:le mettre au féminin.

Et merci pour ce très bel article !

-----> http://www.framasoft.net/article412...

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Illusion de liberté , le 19 juin 2006 (4 rép.)

Quand tout est "libre", plus rien n’a de "valeur".

A quoi bon apprendre, perfectionner, travailler, ameliorer quand ni travail, ni experience, ni connaissance ne valent plus rien car non monnayables et sans aucune paternité revendicable.

A quoi bon partager, transmettre quand rien n’a plus aucune valeur et même un simple "merci" en échange sera bientot trop demander...

L’homme a besoin de mesurer, de comparer pour se situer dans l’univers qui l’entoure et exister, il a besoin d’obstacles à franchir et de récompenses pour progresser.

Des hommes tous egaux, gris et sans saveurs ni différences ne sont ni libres ni vivants, ils ne sont au final en harmonie qu’avec le néant.

Illusion de liberté , le 19 juin 2006 par roveth

Quand tout est "Libre" l’humanité "avance"

Apprendre ,perfectionner,travailler,ameliorer valent bien plus qu’un simple billet dit d’argent celle de se sentir en symbiose avec le monde d’etre un élément constructeur et innovateur la paternité est la et non dans le faite de se faire connaitre la connaitre soit meme est déjà le plus grand prix.

Partager,trasmettre n’a nul besoin d’un merci fut il encore une politesse qu’on se doit mais l’unique sentiment d’avoir donné est bien plus noble et glorieux que celui qui vis par son retour.

L’homme a certe besoin de mesurer de comparer et d’obstacle a franchir peu etre qu’il est temps qu’il franchisse celle de voir l’argent comme unique recompense.

des hommes egaux il le faut sinon tu pronerais ce que les ideologies extremistes ont comme seul vocabulaire des hommes egaux qui partagent leur savoir ne sont ni gris ni sans saveurs et il sont bien heureusement differents de par leur personalitées

si le savoir pour tous te fait peur pense aux avancées qu’aurais fait l’humain si il partagais son savoir le sida serais peu etre de l’histoire ancienne ou meme que nous aurions déjà des maisons sur d’autres planetes.

oui le Savoir universel et accssible a tous permet de reflechir sur un projet a plusieurs millions de gens plutot qu’une ce qui offre au projet moultes chances de grandir plus vite et d’exploiter toutes ses ressources.

hé oui l’ami le néant ne vien pas de ce que tu crain mais de la vie qu’on mene au quotidien faudrais que sa change non ?.

Les valeurs ne sont pas des marchandises , le 19 juin 2006 par alaingre

L’amour (1), l’intelligence, .. comme toute valeur suppose l’épreuve de son partage. C’est souvent sur ce partage que l’on se cogne, et que l’on se fait mal...

Sans partage ces valeurs ne "valent" pas grand chose. Vous le dite vous même mais vous faites une lourde confusion entre valeur et marchandise.

Mais comme votre réflexion n’a pas l’air de s’arrêter à l’aspect matérialiste du monde qu’on nous propose je vous invite à relire cette excellente contribution que d’aucun peuvent juger trop intellectuelle ou futile.

(1) l’amour au sens large - celui du prochain

-----> Peut-ton dire je t’aime avec des logiciels libres ?

Illusion de liberté , le 19 juin 2006 par pouf1

Attention à ne pas confondre logiciel "libre" et logiciel "gratuit". La traduction de l’anglais induit parfois en erreur.

Un logiciel libre peut parfaitement être commercialisé, y compris sous la licence GPL (voir les différentes distributions Linux par exemple).

En pratique, l’utilisateur prend l’habitude de ne pas payer ses logiciels et c’est malheureusement ce qui a tué des OS comme BeOS par exemple (le peu d’applis commerciales n’a pas été soutenu par les utilisateurs).

Illusion de liberté , le 24 juin 2006

Libre ne veut pas dire gratuit ... mais que veut dire "gratuit" en dehors de l’aspect financier ?

Gratuit, gratis, gracieux : de gratia (latin), grâce ou faveur qu’on fait sans y être obligé, mais aussi bienveillance, etc. Donc finalement les anglais n’ont peut-être pas tort de confondre libre et gratuit avec le mot free : libre, gratuit, généreux, large ...

Libre comme une oeuvre (d’art) que l’on offre au public afin qu’il se l’approprie, qu’il l’améliore, qu’il la distribue encore afin que cette chose évolue, grandisse, soignée, protégée, élevée par chacun et par tout le monde.

Rendons grâce à ce qui est libre et qui nous libère.

A méditer.

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Le Logiciel Libre , le 25 avril 2006 par hraoua boujamaa (0 rép.)

c’est du bon travail merci pour l’equipe qu s’est donne la peine pour faire sortire un tel savoir merci encore

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Le Logiciel Libre , le 2 février 2006 par philippe (1 rép.)

comment s’enregistrer ?

Le Logiciel Libre , le 2 février 2006 par Tolosano

Où donc ?

Si tu veux retrouver les forums de Frama, il suffit d’aller créer un compte sur celui-ci :)

Tu peux par la suite te présenter sur la rubrique dédiée (présentation des membres).

Tolosano

-----> S’enregistrer sur les forums de Frama

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Redistribution , le 24 janvier 2006 par . : Kermite :. (2 rép.)

Peut on redistribuer (sans les vendre) tous les logiciels de ce site ? Si je vends mon ordinateur, suis je dans la légalité si je donne le cd d’open office avec ? Si je communique dessus dans mon annonce de vente ? Et les professionnels de l’informatique peuvent ils en faire autant ? Si oui, pourquoi vendent ils encore les suites que tout le monde connait ? Merci d’avance...

Redistribution , le 25 janvier 2006 par Tolosano

Bonjour,

Les logiciels libres répondent à 4 libertés. Dont celle de pouvoir librement le redistribuer.

Donc, oui, tu peux en toute légalité redistribuer tous tes logiciels libres, tant que tu laisses la licence avec et les sources (ou au moins la possibilité de retrouver les sources).

Note également que tu as tout à fait le droit de les revendre, même si c’est très mal vu d’une part et que ton client potentiel peut très bien lui-même les trouver gratuit sur le net.

A noter également qu’un logiciel libre n’est aps forcément gratuit.

Pourquoi vendre les suites connues ? Bien c’est simple, pourquoi vendre Windows sur tout PC déjà assemblé, comme sur tout PC portable ? Chacun est libre d’utiliser le logiciel qu’il veut, qu’il soit libre ou propriétaire, gratuit ou payant. Certains ne connaissent pas les logiciels libres. Il faut communiquer. Pourquoi vendre un logiciel propriétaire (ex : la suite office) ? Bien tout simplement pour gagner des sous, non ?

Certaines sociétés ne fournissent que du logiciel libre, mais en revanche font payer l’installation, la customisation et le support.

Tout est chacun de goût et de besoin.

Le tout est de proposer un choix. Il existe énormément de suites libres (ooo, koffice, ...) tout comme de suite propriétaires payantes (ms, staroffice, ...). Mais tout le monde les connaît-il ?

Tolosano

Redistribution , le 26 janvier 2006 par . : Kermite :.

Merci pour la rapidité de ta réponse...

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Le Logiciel Libre , le 23 janvier 2006 par Christophe (0 rép.)

Bonjour,

J’ai créé une base de calcul sous excel, un fichier de 5 Mo, et je souhaiterais qu’il est une durée de vie limitée par mes soins.

En fait c’est une base que j’ai créer personnellement avec mon logiciel excel perso avec licence et je m’en sers dans mon activité professionnelle, en fait, s’il y a une "fuite", je préférerais qu’elle soit limité dans le temps

Existe-t-il un moyen "gratuit" pour réaliser mon vœux ???

Merci d’avance.

Cordialement

Christophe

-----> Créer un shareware

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Le Logiciel Libre , le 21 décembre 2005 par John Flinstone (2 rép.)

Comparer des logiciels à des recettes de cuisine ; faut pas pousser.

****************
« ... vous mangez un excellent plat. Peut-être aurez-vous l’envie de pouvoir le cuisiner chez vous pour vos amis ? C’est impossible si vous n’avez pas la recette du plat. »
****************

Même avec la recette, vous ne risquez pas d’obtenir le plat que vous rêver de reproduire — il vous manque l’expérience et le talent du restaurateur.

Le code-source est l’aboutissement du savoir-faire d’une équipe. C’est l’étape venant couronner une phase de collecte d’informations, d’analyse, d’écriture dans un langage quelconque, de tests et de correction.

On ne peut pas raisonnablement réduire un plat de cuisine à sa recette, ni un logiciel à son code-source. Et la différence entre les deux, c’est qu’avec le code-source, n’importe qui est capable de reproduire une application (alors que la recette ne suffit pas pour retrouver le talent du cuistot).

Avant de parler de la liberté de l’utilisateur, il faudrait peut-être parler du travail mis en oeuvre par les concepteurs d’un produit. Dans l’univers commercial et concurrenciel qui est le nôtre depuis bien longtemps déjà, il y a une sorte de convention tacite qui unit le consommateur au producteur. Le consommateur possède un besoin particulier que le producteur a bien identifié. Il a élaboré un produit en réponse à cette attente, et le propose au consommateur en échange d’une rémunération. Ca c’est le côté commercial. Comme le producteur n’est pas le seul sur le créneau, il a tout intérêt à sortir du lot et à investir son énergie à la recherche d’un moyen de singulariser son invention : c’est ce qui poussera le client à acheter tel stylo plutôt qu’un autre, ou de préférer tel restaurant à tout autre... C’est le côté concurrenciel. Le producteur fournit donc un travail au niveau de la fonctionnalité (il vous permet d’écrire, vous nourrit, ...) mais aussi au niveau de la créativité (le "plus" qui le distingue des autres). Mais il va de soi qu’il fait cette démarche dans la mesure où il sait qu’il est le seul à pouvoir reproduire son invention. Si ses clients avaient le pouvoir de dupliquer son produit à volonté, non seulement son travail en tant que fabriquant/distributeur perdrait toute valeur, mais en plus il serait dépossédé du fruit de sa créativité.

C’est le problème avec l’informatique : n’importe qui peut se permettre de copier et de redistribuer un logiciel, empêchant ainsi ses créateurs de récolter les fruits de leur travail.

Application, MP3, MPEG, image ou texte, tout ce qui existe au format numérique porte en soi le danger pour son créateur de se voir lésé de l’exclusivité d’exploitation de son produit.

Moi je trouve ça scandaleux. Avant de parler de « logiciel libre », il faudrait réaffirmer la liberté pour les créateurs de logiciel de protéger leur travail (et leur gagne-pain) en empêchant, justement, la copie illicite, la décompilation, ou la redistribution « sous le manteau ».

****************
« Le développement commercial de logiciel libre n’est plus l’exception ; de tels logiciels libres commerciaux sont très importants. »
****************

Des exemples ! J’ai hâte de savoir qui entend se faire de l’argent en vendant des programmes dont le code-source est disponible gratuitement.

Le Logiciel Libre , le 22 décembre 2005 par Léviathan

Bonjour M. Flinstone,

comme vous le dites si bien il faut l’expérience pour recréer quelque chose. Alors dites-moi maintenant, en qui auriez vous le plus confiance entre l’auteur originel d’un logiciel (qui donc connait parfaitement son logiciel) et un gusgus qui s’amuserait a reprendre tel quel un logiciel déjà existant ?
il faut tout de même savoir que se plonger dans le code de quelqu’un d’autre n’ai jamais facile alors là l’expérience fait la différence.
Donc reprendre un logiciel n’est pas compliqué en soi, mais l’adapter au besoin d’un client demande de l’expérience tout comme pour la recette.

Pour parler de la liberté de protéger ses créations : la licence libre permet de protéger ses créations. Pas contre la copie, ni contre la modification, mais on reste l’auteur de ce logiciel, on est cité dans les crédits, les évolutions du logiciels resteront libres également. C’est à dire que si quelqu’un améliore votre logiciel alors vous pourrez également profiter de ces améliorations.

Mais le logiciel libre peut très bien être vu comme un avantage par le client également : il peut à tout moment changer de prestataire car ayant le code source, il pourra continuer à faire évoluer le logiciel. De plus la société faisant du logiciel libre peut elle aussi utiliser du code déjà libre, ce que ne peut pas la société fermant son code, donc elle optimise son développement en réduisant les coûts sur la durée de développement ainsi que sur la recherche de bug (car les codes libres sont bien plus testé que les codes propriétaires)

Des exemple de logiciels libre commerciaux :

  • MySQL -> double licence, une payante pour ceux qui voudrais en faire un logiciel propriétaire et une libre sur exactement le même logiciel
  • Mandrake qui vend des CDs mais en met également en libre téléchargement
  • Red Hat qui vend une excellente distribution très apprécié dans le monde de l’entreprise
  • Mnogosearch dans sa version pour Windows
  • StarOffice qui en tant que clone d’OpenOffice à son code source qui est libre
  • ...

La plupart du temps c’est autour des services que l’argent se fait mais toutes ces entreprises créent des logiciels avec un code libre.

Cordialement,
Léviathan

Le Logiciel Libre , le 6 janvier 2006 par Rage

Belle réponse, mais je pense qu’il faut ajouter que la réaction de cette personne semble complètement naturelle pour des générations élevées dans la société de consommation. Le toujours plus d’argent nous voile la face ! La vrai question qu’il faut se posée n’est pas : "J’ai hâte de savoir qui entend se faire de l’argent en vendant des programmes dont le code-source est disponible gratuitement." Mais : Quand tous les logiciels seront libres"qui entend se faire de l’argent en vendant des programmes dont le code-source est disponible gratuitement." Là ca devient plus clair et plus facile à comprendre pour nos cerveaux embrigadés.

PS : Le logiciel commercial n’est pas le gagne pain des développeurs, mais l’enrichissement de leurs actionnaires...ce qui est très différent !

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Le Logiciel Libre , le 14 décembre 2005 (1 rép.)

ayant peu de moyens, j’utilise et j’apprécie beaucoup les logiciels libres, aussi j’ai beaucoup d’admiration et je remerci leurs concepteurs, mais UN TEXTE DE LOI DOIT PASSER EN DECEMBRE NE REMET IL PAS EN CAUSE LA LIBERTE DES UTILISATEURS ET DES CONCEPTEURS DE LOGICIELS LIBRES ?

-----> LOI DE DEC 2005

DADVSI , le 14 décembre 2005 par yvesA

Le lien ne marche pas. Je suppose que tu veux parler du projet de loi DADVSI ? On en parle ici :

-----> dadvsi

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> Le Logiciel Libre , le 8 novembre 2005 par anne (1 rép.)

La gratuité du droit d’utilisation masque-t-elle des coûts cachés, et si oui lesquel ?

> Le Logiciel Libre , le 8 décembre 2005 par janolap1

Il existe effectivement des cout "cachés". Parmi ceux-ci, on peut citer, en vrac :
- Changement d’habitudes (temps passer à prendre en main, par exemple)
- Changement organisationnels (très souvent nécessaires : exemple : remise à plat des formats de fichiers, des modèles de documents)
- Accompagnement au changement (formations, ...)
- Aide à la décision (choix du logiciel)
- Paramétrage et personnalisation

On économise sur les licences, mais on n’économise pas sur la mise en oeuvre et sur l’accompagnement (soit à la mise en oeuvre, soit au changement).

Cordialement

Jea CARTIER

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> Le Logiciel Libre , le 16 octobre 2005 par lucie bts assistant de direction (2 rép.)

les logiciels libres sont til gratuit et facile d’accès merci de me donner le plus de precisions synthetisé

> Le Logiciel Libre , le 16 octobre 2005

non, j’y crois pas...

> Le Logiciel Libre , le 16 octobre 2005 par Kevin license pro

Hum Lucie tu devrais peut être relire l’article, je crois que ça pourrait t’être utile puisque la réponse à ta question est dedans ;-)

Répondre à ce message

> Le Logiciel Libre open office , le 30 août 2005 par christian (1 rép.)

impossible a charger vitesse 65k arret de chargement vers 20megas

-----> open office

> Le Logiciel Libre open office , le 5 novembre 2005

Cherches à télécharger à partir d’un autre site, ou à défaut d’un autre serveur. Utilise pour ça un "site miroir", c’est proposé lors du chargement. Mais le mieux pour un logiciel dont l’instal. fait 70 Mo, c’est de le télécharger chez qqn qui a l’ADSL et de le copier sur un cd !

Répondre à ce message

> Le Logiciel Libre , le 30 août 2005 par vielasymphonia (0 rép.)

Un grand merci pour cet article trés clair, simple et compréhensible sur les logiciels libres. Une débutante.

Répondre à ce message

> Le Logiciel Libre , le 29 août 2005 (0 rép.)

Si vous achetez une voiture d’occasion, vous êtes sûr que le moteur a été amélioré par son propriétaire précédent. On gagne en fiabilité, en performance et en qualité.

Je ne monterait pas dans la voiture du premier bricoleur du dimanche venu :p

Répondre à ce message

> Le Logiciel Libre : une explication , le 14 août 2005 (2 rép.)

Ce que je veux est une explication :

le code modifié d’un logiciel libre étant disponible (étant donné la licence GPL), comment se fait-il que certaines distributions Linux ne sont pas libres (ex : Xandros) et que le logiciel semble ré-approprié ?

merci de bien vouloir m’éclairer. meilleures salutations.

> Le Logiciel Libre : une explication , le 16 août 2005

C’est tres simple, cela tient meme a la licence utilisée la GPL.

La GPL stipule que toute modification d’un programme sous cette licence doit petre aussi sous la meme licence.

Cela veux dire qu’une société qui creer un programme de toute piece et qui integre certains programmes (sous forme binaire) qui sont sous licence GPL peux tres bien decider fare des logiciels proprietaires.

C’est exactement le cas avec les grandes distributions (Suse par exemple) qui faisait du close source. Cela s’expliquait du simple faite que la valeur ajoutée de Suse venait de l’outil de Configuration YAST qui fut tres lomptemps un logiciel proprietaire entierement ecrit par les programmeurs de Suse. Cela n’a pas empeché Suse d’être considerée encore aujourd’hui comme une tres bonne distribution !

On peux donc tres bien creer un emballage proprietaire pour emballer des paquets open source (c’est le cas de certaines distributions) ou alors, utiliser des logiciels libres pour concevoir des logiciels proprietaires -je pense aux outils de developpement open source très rependues dans les universitées- a condition de ne pas inclure de CODE sous licence GPL (ou autres licences similaires) dans un projet fermé !

Je pense que ceci t’eclaire un peu mieux !

Bon vent a toi sur la vague du libre

Xos

> Le Logiciel Libre : une explication , le 10 décembre 2005 par Doriane

Je ne comprends pas ce paragraphe :

"on peut utiliser des logiciels libres pour concevoir des logiciels proprietaires -je pense aux outils de developpement open source très rependues dans les universitées- a condition de ne pas inclure de CODE sous licence GPL (ou autres licences similaires) dans un projet fermé !"

On dirait que la première partie de la phrase contredit la dernière partie : on peut utiliser des logiciels libres pour en faire des logiciels propriétaires ou non ? Il me semble que ça ne fait pas de sens qu’on puisse utiliser le code libre pour en faire un logiciel propriétaire.... ?

Merci !

Répondre à ce message

> Le Logiciel Libre , le 10 août 2005 (2 rép.)

Il est écrit : La plupart des logiciels dits logiciels propriétaires sont distribués sans leur code source et il est interdit d’essayer de comprendre leur fonctionnement, de les partager avec vos amis ou d’essayer de les modifier pour les adapter à vos besoins.

Je pense que l’on devrait lire : La plupart des logiciels dits logiciels propriétaires sont distribués sans leur code binaire et il est interdit d’essayer de comprendre leur fonctionnement, de les partager avec vos amis ou d’essayer de les modifier pour les adapter à vos besoins.

> Le Logiciel Libre , le 11 août 2005 par glattering

euh non, je suis d’accord avec la phrase d’origine. Tu n’as justement que le binaire, snas le code source. Ou alors j’ai rien compris à la programmation....

> Le Logiciel Libre , le 7 février 2006 par claude

Exact on ne reçoit que le code binaire, le source (avant compilation) n’est jamais fourni sinon on pourrait tout modifier très facilement

-----> le source ? non

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