Quand la musique indépendante s’éveillera !

L’industrie du disque n’est certainement pas le Grand Satan mais leurs désastreuses campagnes successives de prévention/répression, les techniques de restriction qui confinent parfois à l’absurde, sont clairement en train de se retourner contre elle. Nous sommes ici au pays de l’amalgame qui voit la musique disponible sur le réseau être nécessairement assimilée à de la musique illégale.

De la même manière que le logiciel libre est venu fortement bousculer le débat sur le piratage de logiciels propriétaires pour en modifier pratiques et perceptions, la musique indépendante pourrait fort bien fortement perturber celui qui opposerait le "P2P" à l’industrie du disque. D’autant que quantité mais surtout qualité sont déjà au rendez-vous...

Un article de Ignazio Lo faro, du site WeedFrance, "Musique en ligne, Nouvelle vague", qui pose à n’en pas douter de bonnes questions, mais qui selon nous ne précise pas vraiment si il s’agit d’indépendance vis-à-vis des Majors ou vis-à-vis du "copyright classique".

Enfin nous vous laissons apprécier la pertinence du propos comparée à celle du modèle, puisque voici ce qu’on peut lire sur cette page de WeedFrance :

« Vous téléchargez un fichier musical au format Weed.
Vous pouvez l’écouter 3 fois gratuitement.
Puis, si vous voulez l’écouter une fois de plus vous devez l’acheter.
Une fois acheté le fichier peut être lu indéfiniment et vous pouvez le graver, le transférer sur 3 ordinateurs ou sur n’importe quel balladeur compatible Microsoft.
C’est une très bonne solution pour découvrir et apprécier la musique des artistes. »

Le principal problème de l’industrie du disque n’est pas le P2P. Son principal problème est l’émergence de la concurrence. Cette concurrence amenée, en partie, par l’éveil de la musique indépendante mondiale.

La future norme est la personnalisation

Chacun d’entre nous va personnaliser sa discothèque comme on personnalise le ringtone de son portable. A l’avenir chacun d’entre nous écoutera de la musique qu’il sera le seul à écouter. De la musique qu’il trouvera sur les réseaux et qui correspondra exactement à ce qu’il cherche.

L’avenir est là et les musiciens indépendants ont tout à gagner de cette évolution. Car ils représentent la concurrence à un système (les Majors) qui ne correspond plus aux véritables désirs et valeurs des amateurs de musique.

En effet ce qui se profile derrière :

  • les Creative Commons
  • les différents mouvements de musique libre
  • la musique gratuite (Clay Shirky, un économiste reconnu affirme que "la gratuite est une strategie stable" et que "plus le temps avance, plus le contenu gratuit dispose d’avantages face au contenu payant")
  • les technologies nouvelles comme Mercora, Razor Pop, Weed.

Ce qui se profile, c’est un mouvement inexorable de créateurs, de musiciens qui de plus en plus vont réclamer et revendiquer leur indépendance.

La Musique Indépendante est le futur de la musique en ligne

Nul besoin de rappeler ici Néomusicstore, CDBABY ou Magnatune pour apercevoir le séisme qui se prépare. Indépendance vis-a-vis de l’ensemble de la filière du disque et de l’industrie de la musique. Il s’agit d’un refus, voire d’une opposition radicale à l’industrie de la musique. On rejoint ici l’immense enthousiasme qui émergea à l’avènement du MP3. L’avènement de sites comme MP3.com ou FranceMP3. Enthousiasme qui fut vite réduit au silence. Par manque de maturité et de conflits divers. Mais les échecs du passé ne doivent pas nous faire oublier que les technologies avancent et qu’elles déterminent de plus en plus le devenir de la musique indépendante en ligne. Ces échecs ne doivent pas non plus nous faire oublier que les besoins des Indépendants sont toujours là, tant il est vrai que les musiciens indépendants vivent et meurent dans le mépris depuis de trop nombreuses années.

Le mouvement se radicalise

De plus en plus, on voit naître d’ici de là un sentiment anti-Majors, anti-maison de disques, anti-formatage musical, anti-"musique vu comme un produit". Un sentiment rebel issu de la révolution du P2P et du MP3. DownhillBattle aux US n’est que la face visible d’un bloc encore informel mais qui se structure de jour en jour. En France des sites comme Autoproduction ou encore Sincever favorisent de plus en plus l’accompagnement et la diffusion de la musique indépendante. Il faut citer aussi l’initiative récente de l’association La musique n’a pas de prix dont le nom même signifie une réelle prise de conscience radicale.

Même des institutions comme la Sacem sont remises en cause. La Loi elle-même est remise en cause dans son Code de la propriete intellectuelle - Voir à ce sujet l’excellent livre de Florent Latrive, Du bon usage de la Piraterie.

Le numérique et internet ont créé de nouveaux circuits de distribution (de diffusion ?) que les musiciens et les amateurs de musique vont de plus en plus utiliser. Il suffit pour cela de regarder ce qui se passe avec le phénomène émergent des Audioblogs pour s’en convaincre.

La technologie favorise l’Independance

La technologie apporte tous les jours des solutions à ce besoin d’independance. Et on le sait les nouvelles générations d’utilisateurs vont créer eux-mêmes leurs propres usages. Tout devient imprévisible.

Il suffira de trouver la bonne technologie et le bon réseau .

Le concept qui émerge est celui de la diffusabilité des oeuvres musicales . La diffusabilité est un outil (encore à inventer) qui permettra de déterminer quels sont les facteurs qui favorisent la diffusion des oeuvres numérique et les facteurs qui freinent cette diffusion.

La musique indépendante est l’avenir de la musique en ligne.

Il suffit d’ouvir les yeux et de s’eveiller.

It’s a speed new morning !

Ignazio Lo faro
Fondateur de Weedfrance
le 08/02/2005
L’image, sous licence Art Libre, est issue de Watch Me Watching dont l’objectif est de créer collaborativement des artworks (pochettes de CD, flyers, etc.) afin de les mettre à disposition pour des groupes de musique ou des structures qui n’ont pas la possibilité de financer ce type de travail.

Commentaires

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Quand la musique indépendante s’éveillera ! , le 23 juin 2007 par canary (0 rép.)

En furetant sur le web, je suis tombé sur un nouveau site qui intègre, entre autre les licenses creative common, mais qui semble corroborer l’analyse de cet article : les artistes semblent avoir pas mal d’outils mis à disposition pour présenter-diffuser leurs créations (y’a apparement de la vente). Ca se passe sur NoMajors.com

Ils permettent aussi de déporter les titres sur d’autrs sites (comme les vidéos Youtube) c’est assez sympa. Ils appellent ça tickers et c’est assez cool, je trouve.. Un groupe que j’aime bien : http://wwww.nomajors.com/sugarbeans

Je ne sais pas si la musique indépendante s’éveille, mais en tout cas il y a des initiatives pour fournir des plateformes aux artistes : est ce début de quelque chose ?

-----> NoMajors.Com

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Quand la musique indépendante s’éveillera ! , le 2 février 2006 par zorglub69 (0 rép.)

Les artistes indépendants entre le projet de loi sur le droit d’auteur et l’émergence d’un nouveau modèle économique !

Dans un contexte de marché du disque en crise, le projet de loi sur les droits d’auteur et droits voisins dans la société de l’information provoque une vive polémique. D’un coté, les majors du secteur et les artistes de premiers plans qui voient s’envoler une source de revenus fantastique, de l’autre les internautes qui se sont appropriés un nouveau média sans se préoccuper de la rémunération finale des artistes.

Que penser de tout cela ?

Tout d’abord, le modèle actuel est loin d’être parfait : 1) 90% des revenus reviennent à 10 % des artistes et beaucoup d’artistes de qualité ne parviennent ni à se faire éditer, ni à se faire promouvoir. 2) Par ailleurs, les artistes perçoivent un part minime du gâteau (environ 10% sur les ventes HT), le reste, c’est à dire plus de 90% des ventes TTC revient aux satellites (producteur, pub, majors, distribution, TVA). 3) La politique des majors qui investissement des mannes considérables dans la promotion d’artistes pré-formatés issus de la téléréalité (Star Académie, Pop star, etc...) est sujet à caution : que penser par exemple du rapport à l’art d’une chaîne de télévision de premier plan dont le PDG affirme que son objectif est de « vendre du temps de cerveau disponible » aux annonceur publicitaires ?

Tout cela alimente la rancœur au sein de certains artistes qui contre les travers de la société de consommation se sont lancés un modèle de diffusion en tout gratuit (légalisé par les Licences « Creative Commons »), modèle qui apparaît suicidaire par nature, mais qui a le mérite de se faire diffuser.

La solution proposée par les « rentiers » actuels de la musique est de protéger les fichiers musicaux via des solutions propriétaires dites de "DRM". Cette solution rend les fichiers non copiables. Le problème n°1 pour appliquer ce principe est que ces formats ne sont pas facilement lisibles (70% des lecteurs MP3 ne lisent pas ces formats) et qu’aucun standard est défini sur ce sujet. Et c’est les internautes plus que les députés qui légalisent : si les outils ne sont pas simples et inter opérables, ils en utiliseront d’autres ....

La solution alternative de taxation des forfaits de connexion ADSL par l’application d’une redevance fixe de quelques euros par mois peut paraître attractive à tout le monde. Par contre, le montant économiquement viable n’est pas de quelques euros mais plutôt d’environ 70 euros par mois. Il se pose en outre un problème insoluble pour savoir comment répartir cette redevance entre les différents artistes et ayants droits.

Chez HOTZIC.COM plate-forme légale de téléchargement des artistes indépendants, ce débat nous conforte dans notre voie. Le site et ses concurrents internationaux (MAGNATUNE et CD Baby) restent modestes et le niveau des ventes n’est pas encore suffisamment significatif pour tirer des conclusions définitives. Néanmoins, le principe répond à plusieurs points : 1) Devenir « Le » partenaire privilégié de l’artiste en lui proposant une vitrine personnalisée sur laquelle figurent biographie, photo, liste des albums en vente et des concerts à venir. 2) Dans une logique de transparence, les fondateurs d’HOTZIC s’engagent à respecter le droit d’auteur et la juste rémunération des artistes : cela veut dire offrir aux artistes une rémunération des ventes jusqu’à 70% du CA. 3) Offrir aux internautes une offre novatrice légale à un prix raisonnable : le prix moyen d’un album sur HOTZIC s’élève à 7 euros et n’excède jamais 10 euros.

Le mouvement des artistes indépendants est devenu très significatif aux Etats-Unis et on espère que la révolution internet dans la musique permettra l’émergence de ce mouvement en France. D’ailleurs, on vous conseille vivement deux derniers albums publiés chez HOTZIC.COM : le denier album de PAF LE CHIEN, la Fouine, album de ROCK MANOUCHE et l’album de Rap Hip Hop de GRIOT DAYTON.

Pour tout renseignement supplémentaire :

Contact presse : Olivier HERLENT Tél : 0870 74 75 62 mail : olivier.herlent@hotzic.com Site : http://www.hotzic.com

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> Quand la musique indépendante s’éveillera ! , le 15 avril 2005 par JfR (0 rép.)

Parce que nous croyons en l’alternative de la musique indépendante, que nous pensons que le public reclame des nouveaux talents hors du formatage des medias classiques nous avons créé DBC Radio Tv 100 % musique indépendante.

Jean Francois Reveillard

-----> DBC

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> Quand la musique indépendante s’éveillera ! , le 26 février 2005 (0 rép.)

Le portail musical musiciens.biz défend aussi la musique indépendante . Edition d’une compilation présentant 20 artistes indépendants en juin 2004, réalisation d’une émission de webradio spéciale indie music et édition d’un blog musique http://www.musiciens.biz/musique qui fait le point journalier sur nos trouvailles musicales ou le mp3 gratuit pour promouvoir la scène indépendante. Musiciens.biz est partenaire de nombreux sites dont certains ont été cités dans votre (excellent )article. Merci de votre attention.

-----> http://www.musiciens.biz

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> Quand la musique indépendante s’éveillera ! , le 23 février 2005 (1 rép.)

Ce soir France 5 17h50 C dans l’air avec Yves Calvi Sujet : Musique sur Internet

> Quand la musique indépendante s’éveillera ! , le 23 février 2005

rediffusion sur cable et satellite vers 23H45

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format propriétaire et contrôle d’usage :(( , le 22 février 2005 par dogood (0 rép.)

salut,

comment pouvez-vous parler de musique libre et libérée, et dans le même temps "autoriser" trois écoutes successives ? Etsi j’ai envie de l’écouter 4 fois, comment je fais ? je crois que quelqu’un quelque part va rapidement péter ce format weed pour pouvoir en faire de jolis ogg... et puis même, si vraiment je veux écouter le morceau en question, j’enregistre via audacity le flux audio de ma carte son, et hop !! Pourquoi refusez-vous de comprendre que les contrôles d’usage ne peuvent pas fonctionner sur le net ? Votre réflexion aussi ancienne soit-elle, ne débouche que sur une volonté de contrôler l’usage ! je suis déçu !

mais bonne route quand même...

@+

-----> godon.org

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> Quand la musique indépendante s’éveillera ! , le 21 février 2005 par Ignazio Lo faro (2 rép.)

Bonjour, Je suis Ignazio Lo faro et merci pour la publication de l’article. Merci aussi pour la tenue générale de votre site et pour vos convictions.

Il ne fait plus aucun doute pour moi que le libre de toute façon est largement diffusé et établi. Mais je tiens seulement à bien éclaircir la situation par rapport aux commentaires que Framasoft a rajoutés en introduction.

"Enfin nous vous laissons apprécier la pertinence du propos comparée à celle du modèle, puisque voici ce qu’on peut lire sur cette page de WeedFrance :"

Je tiens simplement à souligner que Weedfrance n’est le modèle de rien du tout. Et l’article ne fait référence qu’à toutes ces nouvelles technologies ou usages qui apporteront de plus en plus un soutient aux indépendants quelqu’ils soient.

L’article veut simplement dire que pour ce qui est de la réflexion globale sur la musique en ligne, les indépendants se renforcent toujours un peu plus et qu’ils sont dorénavant au premier plan de cette réflexion.

Il s’agit bien évidemment de l’indépendance vis-à-vis des Majors c’est-à-dire de la filière traditionnelle du disque. Toutefois comme je l’ai dit dans l’article je soutiens l’argumentation de Floent Latrive pour ce qui concerne la modification du Code de la propriété intellectuelle. Mais il s’agit là d’un problème trop complexe pour moi je ne suis pas un spécialiste ; Et il faut l’avouer la modification du Code de la Propriété Intellectuelle se situe aussi à un niveau politique. Nul doute que l’ensemble de votre communauté contribue à faire avancer les choses.

Pour ce qui est de Weedfrance.Je tiens à souligner qu’il est modestement un site d’un particulier (non salarié par Weed) qui parle d’une nouvelle technologie qui donne 50 % aux musiciens.Celui qui achète un titre peut le revendre. De plus quand celui qui a acheté le titre le revend il lui revient 20 % pour chaque fichier.

On part d’un modèle payant qui ensuite migre vers un modèle de "partage rémunéré" pour enfin devenir un "modèle gratuit". Une fois par ex que l’internaute a revendu 5 fois le fichier qu’il a acheté. Par abus de langage, on peut dire que le système Weed est aussi un "modèle payant hybride modèle gratuit" .

Je tiens aussi à signaler que le modèle libre ( du type Creative Common, ou copyleft pour les oeuvres musicales)n’est pas le seul modéle ; Le modèle libre a effectivement de nombreuses qualités ; Mais il faut laisser aux musiciens indépendants le choix entre faire payer leur musique ou la donner en libre diffusion ; J’ai d’ailleurs, il y a quelques mois écrit à ce sujet pour souligner la pertinence du "modèle gratuit". J’appelle cela le "modèle gratuit" mais il rejoint les Creative Common. Pour en savoir plus c’est ici et sur plusieurs pages. . http://www.attila-musique.com/strategie_gratuitIntro.htm

De plus je rajoute que Weed n’est pas une multinationale ;Mais une entreprise de 15 employés. Ceux sont tous, à la base , des Indépendants , c’est pour cette raison que Chuck d, Jack Endino(producteur de Breath de Nirvana) et que 8000 autres musiciens indépendants dont beaucoup viennent de CDBaby ont choisit Weed.

Les musiciens ont dorénavant toute une palette pour diffuser leur musique. Weed n’est qu’une des nuances.

Voilà, je tenais à ce que les choses soient bien claires. Merci en tout cas d’avoir publié cet article.

.

-----> "Modèle gratuit"

> Quand la musique indépendante s’éveillera ! , le 21 février 2005 par aKa

Bonjour,

Merci pour votre reconnaissance et merci beaucoup d’apporter ces précisions.

Je suis l’auteur de cette présentation.
D’habitude j’adopte un ton plus neutre mais il y a eu comme une déception de constater une sorte d’écart entre le contenu de votre article et la procédure mise en exergue que je trouve quelque peu complexe et restrictive (sa compatibilité avec n’importe quel balladeur Microsoft).

Je sais bien que juxtaposer ces deux éléments est intellectuellement discutable mais ils se trouvent cependant sur le même site.

Par rapport à l’expression "musique indépendante", il me semble que l’on passe à côté de quelque chose si la seule indépendance est prise par rapport à des majors qui ne sont que les caricatures d’un modèle qui a vu la culture devenir une simple marchandise (j’assume le propos qui ainsi exprimé est à son tour caricatural).
Il me semble bien plus riche d’en profiter pour s’interroger également sur les licences et les contrats des auteurs vis-à-vis de leurs producteurs et distributeurs, sur les logiques qui entourent tout cela.

Vous dites qu’il faut laisser aux musiciens indépendants le choix entre faire payer leur musique ou la donner en libre diffusion.

Je suis bien d’accord avec vous. Il ne manquerait plus que nous ne laissions plus le choix aux auteurs !
J’imagine que l’utilisation du "ou" est par défaut inclusive puisque l’adoption d’un licence "libre" n’a jamais interdit à un quelconque auteur de tirer profit du fruit de sa création en même temps qu’il la partage sur le réseau (en effet avec ces licences il s’agit plus de partager que de donner en libre diffusion).

Enfin si l’on focalise beaucoup sur les auteurs et leurs filières, il convient également de se pencher sur le comportement des auditeurs, des utlisateurs.
Je suis peut-être un doux rêveur mais je crois beaucoup à de futurs comportement consuméristes qui me verraient acheter une oeuvre après l’avoir vue, lue ou écoutée (et ce sans la moindre restriction, entrave ou qualité minorée).
Il ne s’agirait alors plus tant de "payer pour voir" mais de payer parce que je soutiens, parce que j’adhère etc.

Alexis Kauffmann

> Quand la musique indépendante s’éveillera ! , le 22 février 2005 par lo faro ignazio

Bonjour, Tout à fait d’accord aec vous. :) Le problème se situe aussi au niveau des Droits d’auteur. Et les Licenses Libes permettent aussi de rémunérer indirectement l’artiste. Chacun choissira son modèle. Voilà le but ultime de cet article. Merci pour votre lucidité.

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> Musique indépendante ? vraiment ? , le 21 février 2005 par LEIôPAR (0 rép.)

Une fois acheté le fichier peut être lu indéfiniment et vous pouvez le graver, le transférer sur 3 ordinateurs ou sur n’importe quel balladeur compatible Microsoft.

Suis je bien en train de lire que la musique ne sera accéssible que par des OS propriétaire ?

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> Libérons les artistes , le 21 février 2005 (1 rép.)

C’est sur que lorque Roots of Rebellion va se produire en France j’aurais vraiment envie d’y aller.

Un véritable artiste communie avec son publique, ce ne sont pas des marchands vindicatifs et lobbiistes, s’engraissant sur le dos des ados, conditionnant des franges de populations grace au quasi monopole de diffusion et de désinformation.

Dans les année 70 les jeunes découvraient les artistes qu’ils aimaient par le bouche à oreille, ce qu’ils aimaient n’était pas forcément politiquement correct. Leur idoles sont devenus depuis des valeurs sures des majors company.

La résistance face à cette nouvelle forme d’autoritarisme est un devoir civique. Libérons les artiste.

> Libérons les artistes , le 21 février 2005

D’autant que leurs "tergiversations" écornent aussi leur image.

Surtout pour ceux qui pensent encore que la musique véhicule un souffle de liberté.

Dialogue dans quelques années :
— T’écoutes quoi toi ?
— Moi Truc Muche
— Et elle est sous quelle licence sa musique ?

(avant : et elle est bien sa musique ?)

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